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journées d’études sur le 7/01/11 : « contes populaires yiddish » 12 décembre 2010 « contes populaires yiddish » traduits et présentés par frédéric r. garnier yehuda ley cahan né à vilnius en 1881 recueille le folklore juif auprès des gens rencontrés dans la rue à new york où il s’installe à 20 ans, en travaillant comme horloger. il est considéré comme un des meilleurs connaisseurs des traditions populaires juives. les héros de ses contes sont des pauvres cordonniers ou tailleurs qui doivent faire face à un monde gouverné par des puissants qui leur sont hostiles. mais leur astuce et leur bravoure leur permettront de triompher des obstacles, puis d’en être récompensés. ses histoires teintées d’humour font revivre un monde disparu. elles constituent un ensemble émouvant, car au-delà des horreurs du siècle, nous parvient la voix des conteurs. tarifs conférences : entrée de la conférence : 8 € etudiants et chômeurs : 6 € cycle de conférences seul 60 € cycle de conférences associé à un atelier ou à un stage 40 € conférences : 10h-12h cinéma action christine – 4 rue christine – 75006 paris métro saint michel âge d’or de france posté dans non classé | aucun commentaire » yehuda-leyb cahan, contes populaires yiddish 15 octobre 2009 c’est fait : yehuda-leyb cahan, contes populaires yiddish, traduit du yiddish et présentés par frédéric r. garnier, paris, imago, 2009, devrait bientôt se trouver dans les librairies, il est déjà sur amazon.fr . « dans un village, à côté d’un shtetel, vivait un pauvre juif avec sa femme et son petit garçon » ainsi commence la première histoire de cet ensemble de contes collectés auprès de juifs émigrés d’europe de l’est par yehuda leyb cahan, en 1931, à new york. exclusivement puisés dans la tradition orale – à la différence de ceux publiés jusqu’à ce jour tirés de sources écrites – ces récits ne mettent pas en scène des figures bibliques ou pieuses. pas d’élie, ni de moïse, ni de salomon venant rappeler les miracles de la religion. pas de chevalier, ni de prince non plus. non, ici, le héros est pauvre, modeste cordonnier ou tailleur, et doit faire face à un monde gouverné par de puissants goyim – empereur, seigneur ou évêque – qui lui sont souvent hostiles. mais son astuce ou sa bravoure lui permettent de triompher des obstacles et d’en être récompensé. ces récits, simples, souvent teintés d’humour, baignant dans un quotidien typique, font ainsi revivre tout un monde aujourd’hui disparu. provenant de lituanie, de pologne ou d’ukraine, ils constituent un ensemble émouvant et unique car, au-delà des horreurs du siècle, la voix de leurs conteurs nous est heureusement parvenue. né, en 1881, à vilnius (lituanie), grand centre de la culture juive d’alors, y. l. cahan s’intéresse, dès l’âge de quinze ans, au folklore de sa communauté et devient vite le meilleur connaisseur de la chanson populaire juive. installé ensuite à new york, il recueille récits et chansons auprès des juifs émigrés. il meurt, en 1937, à new york. nos autres publications . posté dans publications | aucun commentaire » programme de la journée d’étude du 16 juin 2009 10 mars 2009 université paris iv-sorbonne ufr d’études germaniques ilcea/ceraac (université stendhal-grenoble 3) journée d’étude genres, formes et fonctions de la littérature orale mardi 16 juin 2009 université paris sorbonne maison de la recherche, salle d 223 28 rue serpente 75006 paris rencontre organisée avec le soutien de et de l’ institut des langues et des cultures de l’europe et de l’amérique (ilcea)/ centre de recherche sur l’allemagne et l’autriche contemporaines (ceraac) equipe d’accueil 613, université stendhal – grenoble 3 . programme 9h-12h introduction : natacha rimasson-fertin et frédéric r. garnier mythes et légendes manuela lucianaz (université de la vallée d’aoste) : « modèles d’analyse de mythes, contes, légendes : le cas difficile de la littérature orale » emilie lasson (université paris iv-sorbonne) : « la légende de gerbert d’aurillac selon ulrich de pottenstein » discussion le conte lise gruel-apert ( traductrice des contes d’afanassiev, université rennes 2) : « vladimir propp et les structures des contes » natacha rimasson-fertin ( ilcea-ceraac, université stendhal-grenoble 3 / université rennes 2 ) : « entre satire et volonté didactique : paradis et enfer dans les contes facétieux et religieux chez les frères grimm et afanassiev » b ernhard lauer (directeur du brüder grimm-museum kassel) : « die gattung grimm als kleine form – les contes de grimm comme forme brève » frédéric r. garnier ( circe – université paris iv) : « l’histoire d’un soldat juif ou la fonction des contes chez y. l. cahan » discussion déjeuner 14 h-17h des personnages entre deux genres fabienne raphoz ( editions josé corti) : « oiseaux des contes ou contes d’oiseaux? un animal singulier dans une classification internationale » séverine yanez ( université paris iv-sorbonne ) : « les sorcières dans les contes et les légendes de theodor vernaleken » discussion le devenir du conte au xxème siècle : quelques exemples xavier escudero ( université d’arras ) : « (re)penser le conte en fonction de la presse dans l’espagne de la fin du xix ème au début du xx ème siècle : redéfinition d’un genre » aurore van de winkel ( université catholique de louvain ) : « les légendes urbaines : entre transgénéricité et pluri-efficacité » claire aslangul ( université paris iv-sorbonne ) : « les dessins animés allemands des années 1930, entre reprise, modernisation et instrumentalisation des formes traditionnelles de la littérature populaire » discussion conclusion : natacha rimasson-fertin et frédéric r. garnier posté dans colloque/tagung 2009 | aucun commentaire » compte-rendu des 5e rencontres académiques du musée grimm 16 décembre 2008 compte-rendu des 5 e rencontres académiques du musée grimm fünftes kasseler akademie-gespräch colloque « probleme der historisch-kritischen ausgabe und der fremdsprachigen übersetzung der „kinder- und hausmärchen“ der brüder grimm » kassel, 12 et 13 décem bre 2008. le colloque, qui s’est déroulé au sein même du musée, dans une des salles d’exposition réquisitionnée pour l’occasion, s’organisait en deux demi-journées. la première était consacrée à une discussion, ponctuée par les interventions de bernhard lauer et d’alfred messerli, qui concernait les problèmes épistémologiques et matériels liés au projet d’une nouvelle édition critique des khm en allemagne. à l’heure actuelle, il n’existe en effet pas d’édition critique qui réunirait de manière exhaustive l’ensemble des versions des différents contes : l’édition reclam établie par rölleke fait référence, mais n’est fondée que sur la dernière édition du vivant des grimm, la plus complète, celle de 1857 (avec le volume de notes de 1856). le but de cette nouvelle édition serait de présenter l’évolution du corpus des khm du vivant des grimm, en établissant l’ensemble des variantes des textes, du manuscrit où les deux frères ont noté leurs premiers récits à partir de 1808 à la septième édition publiée en 1857. pendant cinquante ans, les deux frères n’ont cessé d’augmenter et de remanier leur collection, mais aucun travail philologique de grande ampleur n’a été fait pour montrer cette évolution des textes : le travail a été fait pour certains textes isolés, et certaines modifications majeures ont été signalées dans des études ponctuelles. l’ambition d’une telle édition, destinée à combler un manque éditorial, permettrait également de célébrer dignement le jubilé, en 2012, de la première publication des contes des deux savants allemands. cette édition serait accompagnée d’une publication internet qui permettrait de mettre en évidence des éléments secondaires, comme par exemple les sources littéraires des grimm (perrault, basile, etc.) afin de ne pas surcharger la version papier. un rapide panorama des versions des contes de grimm disponibles sur internet, établi par daniel stein, a d’ailleurs montré l’insuffisance ou la partialité des choix éditoriaux : l